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Gris 1

  • marianneguidou
  • 23 févr. 2015
  • 2 min de lecture

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"Je suis tombé dans le graffiti quand j’étais ado, parce que je m’embêtais ! J’ai commencé par les tables et les murs de mon collège de Marseille, et ainsi de suite, au feeling. J’avais une copine, et je me souviens avoir pris trois bombes dans le garage de mon père et d’être allé tagger des mots en bas de chez elle ! A l’époque, je n’avais aucune ambition de devenir un artiste, et ce n’est qu’au fil des années que je me suis rendu compte que c’était ça qui me passionnait dans la vie... Les rencontres m’ont permis par la suite d’exposer, de montrer mon travail ; tout s’est fait très naturellement."

"Avec DMW on a commencé par faire des graffs et à aller dans des festivals ensemble. A l’origine, le groupe s’est formé en 1999, avec Bom. K, Iso, puis Kan. Aujourd’hui, nous sommes neuf : Dran, Brusk, Jaw, Sowat, Blo et moi. Se voir, c’est toujours une sorte d’émulsion, on a envie de partager. Quand on travaille seul dans son atelier pour préparer une exposition, il n’y a pas cette effervescence où l’on rebondit les uns sur les idées des autres. Ca donne du souffle. Ce n’est pas juste un collectif artistique, mais avant tout un collectif d’amis. Et en 2003, j’ai écris avec Sowat un livre sur le graffiti dans le Sud de la France, qu’on a appelé La France d’en bas (Alternatives éditions). A l’époque, il n’y avait pas autant de bouquins que maintenant sur le sujet. Ce qui était médiatisé, c’était surtout ce qui se passait à Paris, et on avait envie de montrer qu’il existait des choses ailleurs."

"Même quand on faisait de beaux murs, très élaborés, pendant longtemps les gens avaient du graffiti une image très négative. Je trouve que le regard du grand public a changé à partir du moment où le street art est entré dans les galeries. Sinon on en serait toujours au même point, à faire ça dans notre coin. Moi je savais très bien, depuis dix ans, que cela serait tôt ou tard reconnu, c’est un mouvement trop important dans l’histoire de l’art. Et d’ailleurs même à mes débuts, j’ai pu constater que certains étaient souvent contents de voir dans la rue quelque chose de coloré, plutôt qu’un mur en parpaing gris. Ca donnait de la vie au mur."

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